01
Marjolaine
Le début de l’histoire de ce shooting remonte en 2015, quand je faisais partie de l’équipe de reportage vidéo sur le salon international de la lingerie de Paris, avec Monkey Mirror, sur 7 éditions pour ma part, un peu plus pour eux. Nous avions pour mission de couvrir les défilés, de faire un film sur le salon en général avec l’affluence, les différentes marques, les conférences et événements annexes, mais également de faire un focus sur des exposants élus. C’était le cas pour cette marque, qui nous a demandé par la suite de réaliser le shooting photo de ses nouvelles collections. Une séance photo pour la collection automne/hiver, une autre pour la collection printemps/été quelques mois plus tard.
Nous avons été accueilli dans un studio tout proche de Lyon, dans lequel nous avions le confort d’avoir une salle de maquillage et suffisamment de place pour que je puisse faire un éclairage exactement comme je le voulais. Lumineux mais avec du modelé (des ombres qui permettent de ressentir, visualiser les formes et textures).
Six mannequins aux profils différents, et une maquilleuse m’accompagnaient pour former l’équipe, nous avions une journée pour shooter plusieurs dizaines, parfois centaines de pièces sous plusieurs angles différents, afin d’alimenter le site internet de vente en ligne. Plusieurs photos seront ajoutées à chaque fiche-produit, afin que le visiteur puisse commander en ligne en ayant une idée précise de l’avant, de l’arrière, et de la matière de la pièce de lingerie. Les mannequins étant très professionnels, ils et elles savent parfaitement mettre en valeur ce qu’ils portent. Ils savent également poser pour rendre les postures élégantes, et avoir les bonnes attitudes de manière incroyablement efficace. C’était un réel bonheur de voir à quel point ils maitrisent leurs corps et expressions.
« C’est un métier! » me direz-vous. Je vous le confirme.
Chaque mannequin avait sa penderie dédiée afin de gagner du temps sur les changements de tenues. Après une mise en beauté en tout début de matinée, les séries se sont rapidement enchainées avec un roulement efficace, pour que l’on soit sûr de tout shooter dans la journée.
Une fois les séries réalisées, les images passent par la sélection de la marque, qui sait quelles parties de chaque vêtement elle veut mettre en valeur, sous le bon angle, les bonnes ombres et la bonne lumière. Ils se chargent donc de sélectionner parmi les milliers d’images, celles à garder pour la retouche.
Ensuite, l’étape de la retouche et du traitement des images sélectionnées. Il n’y avait pas de volonté de modifier quoi que ce soit sur la silhouette des modèles, comme on le voit parfois dans certaines publicités. Ce n’est d’abord presque jamais le cas sur les shootings destinés au e-shop, de par la quantité d’image qu’il faudrait retoucher. Mais ce n’est pas non plus une volonté de la marque, qui ne m’a jamais demandé quoi que ce soit à ce sujet.
La post-production avait deux étapes sur ce shooting :
La première, la retouche des petites imperfections passagères et marques sur la peau. Un des mannequins par exemple, avait un bleu sur une jambe, assez discret, mais visible. Bien sûr il était préférable de le retoucher, tant ça détournait l’oeil du sujet initial de la photo, le vêtement. Est-ce que vraiment nous avons envie que le visiteur passe du temps à se poser la question « ah tiens, comment il s’est fait ça? », plutôt que « est-ce que je prends cette nuisette en rouge ou en bleue? ». Ce n’était pas le cas sur ce shooting, mais si un bouton était apparu la veille de la séance sur un visage, je l’aurais enlevé aussi. Dans mes choix de retouches, je distingue bien la retouche qui modifie objectivement la silhouette, ou un teint de peau, ou quoi que ce soit qui fait partie intégrante de la personne, d’un bouton ou d’une petite blessure passagère, apparue il y a quelques jours, et qui aura disparue aussi vite.
La seconde étape, était le traitement. Assez léger sur ce shooting, parce que j’avais déjà fait une bonne partie de l'aspect de l’image avec la lumière à la prise de vue, et que les images e-shop doivent rester simples. J’ai donc surtout harmonisé les images entre elles quand c’était nécessaire, ajouté un tout petit peu de contraste, équilibré l’exposition lorsqu’il fallait, et un très léger recadrage sur certaines images.
Les photos étaient prêtes pour rejoindre leur lieu de destination, à savoir leur page produit respective, avec la description, son nom, ses tailles et tarifs. Voilà une autre partie de mon métier racontée à travers cette séance photo.
Que vous ayez une marque de vêtements, ou tout autre produit à mettre en valeur sur vos supports de communication, prenez contact avec moi pour vos besoins en images. Je pourrai vous proposer des photos studio comme celle-ci pour du e-shop, ou des photos plus personnalisées, avec vos valeurs, vos envies, vos besoins.