Fabien Duffit-Dalloz

Fabien Duffit-Dalloz

Une fois n’est pas coutume, je vous présente un projet encore différent de ceux déjà racontés dans les précédents billets. Vous avez eu droit à du portrait corporate pour affichage publicitaire dans Lyon, du reportage dans une brasserie lyonnaise pour leurs besoins en communication, notamment leur site internet. Me voici aujourd'hui avec de la vidéo. Parce que oui, avant d’être photographe, j’étais vidéaste. J’ai fait une école de cinéma à Villeurbanne, après laquelle j’ai bifurqué en photographie, mais je sais toujours faire de la vidéo, donc quand  un projet se présente et que je peux le réaliser, c’est avec plaisir que je me replonge dans cet art que je n’ai jamais réellement quitté.

Pour ce projet, c’est un avocat lyonnais spécialisé en droit social, qui lançait son cabinet, et qui voulait pouvoir l’annoncer autrement que par quelques lignes sur LinkedIn. Une manière plus originale, plus marquante, plus humaine, et surtout plus complète. Puisqu’en quelques minutes à peine, nous avons la possibilité de dire énormément de chose en vidéo, ce qui prendrait plusieurs paragraphes avec un texte, qui, soyons honnête, ne sera pas lu entièrement. Ici, en quelques questions et quelques phrases, l’essentiel du message est passé, les principales informations sont données, et le lancement d’activité est annoncé. D’ailleurs, à notre modeste échelle, la vidéo a eu son petit succès sur les réseaux sociaux lors de son lancement, avec des compliments qui tenaient beaucoup à coeur à Fabien, notamment que la vidéo était à son image.
Pour le tournage, Fabien est d’abord passé auprès de Mélanie Benetier pour un maquillage rapide, qui consiste surtout à appliquer une fine couche de fond de teint, afin d’éviter les brillances générées par la lumière.
Le métier d’avocat étant en partie fait d’art oratoire, Fabien n’a pas eu besoin de beaucoup de prises pour avoir un discours clair, une diction parfaite, et les mots-clés qu’il voulait placer. Il y a des tournages où la moindre séquence doit être répétée puis tournée 20 fois, ce n’était pas le cas sur celui-ci. Je crois même que le nombre maximum pour une séquence a été de 3 prises. C’est très peu.

Ensuite, le montage! Choisir les meilleures parties des séquences tournées (même si pour le coup, c’était presque fait dès le tournage avec le si peu de prise effectuée).

Le plus gros de la post-production a donc concerné les parties suivantes : titrages, sous-titrages, et étalonnage.
Il faut parfois revenir sur une partie du montage une fois les titrages ajoutés, pour qu’ils apparaissent et disparaissent dans le bon rythme. Que ce ne soit ni trop long au risque d’ennuyer les spectateurs, (et le spectateur s’ennuie très vite sur internet), ni trop court pour être lisible quand même.

Cette étape terminée, l’étalonnage. Ça consiste à harmoniser les couleurs entre les plans si besoin (par exemple quand la lumière naturelle a beaucoup changé entre les prises). J’avais placé mon éclairage avec des panneaux LED, et la lumière naturelle n’avait que peu d’influence ce jour-là, donc je suis tout de suite passé à la seconde étape de l’étalonnage. Trouver des couleurs naturelles et harmonieuses entre elles. Sur cette vidéo, le bleu a été un tout petit peu renforcé, et les oranges un peu modifiés, parce que les teints de peau étaient trop rosés à mon goût. Un peu de contraste et de saturation pour avoir un impact un peu plus fort visuellement, ainsi qu’un très léger recadrage pour que mon plan soit bien droit (il y avait 2,5° d’écart à la prise de vues).

Enfin, dernière étape, les sous-titrages. Pourquoi des sous-titrages français sur français me direz-vous? Parce que les vidéos sont de plus en plus consommées dans les moyens de transports, les salles d’attente, devant la télévision en second écran, ou au bureau (eh oui). Une vidéo sur réseaux sociaux comme celle-ci, perdra beaucoup de spectateurs s’il faut l’écouter en plus de la regarder. Vous remarquerez que toutes les vidéos (ou presque) sur les réseaux sont désormais sous-titrées, c’est pour cette raison.
Et c’est une étape non négligeable, puisque pour toutes ces personnes qui ne mettront pas le son, il faut que le discours puisse passer uniquement pas les sous-titrages, en plus de la voix. Il faut donc choisir le bon rythme à afficher pour chaque phrase, pour que tout le monde puisse lire, peu importe sa vitesse de lecture.
Plusieurs relectures par plusieurs personnes sont nécessaires une fois la vidéo finalisée, parce que nous ne sommes jamais à l’abri d’une coquille dans un texte, que personne n’aura vu auparavant. Typiquement, et c’était le cas sur une précédente réalisation, un tréma sur un i, est une coquille qui passe souvent inaperçue auprès de plusieurs personnes avant d’être repérée.

Vous pouvez contacter Fabien pour toutes vos problématiques de droit social, en contentieux, ou en amont en conseil : www.duffitdalloz-avocat.fr

Vous pouvez me contacter pour vos projets vidéo également, que ce soit des présentations comme celle-ci, ou des films corporate de plus grandes ampleurs, avec des plans d’illustration par exemple.

Je suis à votre écoute.

Lancement du cabinet d'avocat de Fabien Duffit-Dalloz

Conception web par - - © Florian Maguin 2024